De Baptiste Beaulieu – Alors vous ne serez plus jamais triste.
Ce roman, écrit à la manière d’un conte pour adulte, met en scène « Sarah la-vie » et « le gentil docteur la mort ».
Quand vous aurez accompagné les deux personnages de ce conte jusqu’à la dernière page, en effet, vous ne serez plus jamais triste , même face à la mort.
Et si la vie vous est si insupportable que vous n’avez en tête que de passer de l’autre côté, vous aurez radicalement changé de point de vue.
Quelques extraits :
« Ne craignez pas la tristesse, mon petit, elle est la trace éclatante que quelque chose de beau a existé. »
« Teddy Bear, Teddy Bear … il faut montrer du doigt ce qui vous fait souffrir et articuler dans votre tête : « Ceci est mon souvenir, il est douloureux mais il m’appartient. ». Ne pourriez-vous pas, juste une fois, faire ressurgir les félicités passées, les étaler au grand jour? Ensuite ? Tordre le cou à la nostalgie, dépoussiérer le parquet du bonheur, gesticuler dessus et rendre la piste de danse aux vrais artistes : nous, les vivants. »
« Les gens s’en vont, dit doucement Sarah … Ils naissent, s’agitent quelque temps et s’en vont. Vous, moi, le monde entier; personne n’y peut rien, mon petit. »
« Vous soulevez l le problème de notre temps : nous ne sommes plus les héros de notre propre histoire, mais ceux d’une société qui la raconte à notre place.Nous avons perdu notre destinée. Charge à nous de la retrouver et de redevenir le héros de notre propre fable.Le pays dévasté des contes de fées, c’est nous. »
« Vivre… Quelle chance ! Pensez à cela : je suis devant vous tel un miroir tendu de la mort vers la vie.
Un nourrisson et un cadavre face à face. La plus vieille histoire du monde !
Je t’ai menti, le premier jour : je ne connais pas le sens de l’existence et je peux résumer tout ce que j’ai appris sur la vie en deux mots : elle continue. »
« Il n’y a pas d’étrangers en ce monde,seulement des amis qui s’ignorent encore. »